Dernière mise à jour le
Sep 24, 2024

Faire famille est un défi pour tous, mais pour les familles neuroatypiques, ce chemin peut être parsemé d’embûches supplémentaires. Que faire lorsque les membres de votre famille ont des différences neurologiques comme le TDAH, les troubles DYS, ou sont à haut potentiel ? Comment naviguer dans un monde qui ne semble pas conçu pour ces différences ? Cet article explore les stratégies clés pour bâtir une famille épanouie tout en gérant les particularités du neuroatypisme.

1. Les défis d’une famille neuroatypique

Dans cet épisode d’Au-delà du Potentiel, Isabelle et Pablo Jeanpert partagent leur expérience personnelle en tant que famille neuroatypique. Faire famille lorsqu’un ou plusieurs membres sont neuroatypiques signifie souvent revoir la manière dont vous gérez les interactions quotidiennes. Pablo, diagnostiqué très jeune avec une dyspraxie, a dû naviguer dans un système scolaire peu adapté, tandis qu’Isabelle a découvert, bien plus tard, que son propre neuroatypisme influençait ses choix parentaux. Les premiers diagnostics peuvent provoquer un choc, mais ils ouvrent aussi la voie à une compréhension plus profonde de la dynamique familiale.

2. Stratégies familiales : sortir du cadre scolaire traditionnel

Un des choix décisifs pour la famille Jeanpert a été de sortir Pablo du système scolaire classique. Cette décision radicale a permis à Isabelle de retrouver une certaine paix dans sa parentalité, et à Pablo de redécouvrir le plaisir d’apprendre. Cela montre qu’il est parfois nécessaire de sortir des sentiers battus pour favoriser le bien-être de vos enfants neuroatypiques. Que ce soit en adoptant l’école à la maison, ou en optant pour des programmes scolaires alternatifs, il existe plusieurs solutions pour les familles confrontées à des difficultés scolaires répétées.

3. L’importance du cadre et des règles

Un autre aspect clé dans une famille neuroatypique est la mise en place d’un cadre solide. Les enfants neuroatypiques, et en particulier ceux à haut potentiel ou avec des troubles de l’attention, peuvent avoir des difficultés à comprendre les limites et les attentes sans un cadre clair. Les contrats familiaux, comme le mentionne Isabelle, permettent de formaliser des règles tout en incluant tous les membres de la famille dans le processus de décision. Cela aide à éviter les conflits liés à l’incompréhension ou à l’injustice perçue, particulièrement fréquents chez les enfants atypiques.

4. Conclusion : Redonner du sens à la famille

Faire famille quand on est neuroatypique nécessite d’accepter les différences et de s’adapter. Que ce soit par des ajustements dans le système scolaire ou des stratégies de gestion du quotidien, ce qui compte, c’est de créer une harmonie qui fonctionne pour tous. Comme l’a si bien souligné Isabelle : « L’important, c’est d’avoir un cadre qui permet à chacun d’être lui-même, tout en respectant l’équilibre de la famille. »

 

 

Isabelle et Pablo Jeanpert

Isabelle et Pablo Jeanpert

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